Publié dans Société

Diocèse d’Ambatondrazaka - Mgr A.S. Scopelliti repose auprès de « dadabe »

Publié le lundi, 06 novembre 2023

Il a rendu l’âme à Reggio Callabria (Italie), sa ville natale, le 22 octobre 2023, avec la volonté d’attendre le Jugement dernier à Ambatondrazaka. Depuis le 6 novembre, jour de son inhumation, le corps de Monseigneur Antonio Salvatore Scopelliti, évêque émérite du diocèse d’Ambatondrazaka, repose auprès de celui de Monseigneur François Vollaro, à qui il a succédé et avec qui il a bâti la cathédrale d’Ambatoambo, un nom qui en dit long par rapport à l’étendue des œuvres que ces deux religieux ont réalisées au profit de l’ancienne Circonscription autonome coloniale d’Ambatondrazaka, l’actuelle Région d’Alaotra-Mangoro.

Le premier missionnaire qui pénétra dans la Région du Lac Alaotra fut le père Fortuneau, spiritain, en 1900. Ce dernier, en revenant en 1907, célébra en cachette la première messe à Ambatondrazaka. Ce fut seulement le 24 mai 1913, au moment de la promulgation du décret sur les cultes, que les pères Gasperment et Priem, tous deux spiritains, introduisirent officiellement le culte catholique à Ambatondrazaka. Depuis février 1953, les pères trinitaires italiens ont pris la relève aux spiritains à Ambatondrazaka, Andilamena, Amparafaravola, ainsi qu’aux Jésuites dans les Districts civils de Moramanga et Anosibe an’Ala. Les paroisses d’Andreba-gare, Andilanatoby (1960), Andilamena (1954), Anjiro (1954) et Anosibe an’Ala (1954) ont ainsi vu le jour.

 

Dans la tête des chrétiens résidant dans l’actuelle Région d’Alaotra-Mangoro, quelle que soit la confession à laquelle ils adhèrent, trotte quelque chose émanant du Monseigneur Vollaro-Scopelliti. « Mgr Scopelliti a été mon coach spirituel », a dû révéler l’actuel préfet d’Ambatondrazaka, administrateur civil, prédicateur protestant de surcroît.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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